Les naufrages du sang
by Réal Ouellet et Marie Cliche
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About the Book
Nasa est devenue une icône de notre temps. Savait-on bien que notre terre où le vert, le brun, le bleu surtout s’enveloppent des écheveaux blancs des nuages, présente, comparée aux autres planètes ses sœurs, des visages si divers? Savait-on qu’elle st si belle? Un joyau de l’espace qui mérite notre admiration et notre reconnaissance.
Ce que les humains dans leur nombre ne savent pas ou plus. Et pourtant il en serait grand besoin, quelques-uns s’emploient à le dire. Des mythes ont nourri l’humanité, elle y a trouvé – ou mis - du sens à son existence, de l’inspiration pour ses actes, un lien fort qui pouvait la tenir ensemble, orienter ses désirs et ses espoirs, lui permettre de travailler de concert à un mieux-être commun, lui enseigner à ne pas craindre la mort individuelle et à éloigner les menaces collectives, à ouvrir à la transcendance. Joseph Campbell nous le rappelle alors qu’il nous met sous les yeux le vide laissé par l’effacement de ces grands mythes en quoi se sont condensés aux cours des siècles les aspirations et les énergies des hommes.
Quelle force d’attraction pourrait aujourd’hui les remplacer? Quel autre mythe pour notre temps que celui de la terre vivante, de Gaïa la Terre-mère? Vivante en tout ce qui la compose alors que nous n’y voyons que matière inanimée et ressources à exploiter. Le recueil de textes spirituels que je consulte chaque matin s’ouvre sur la lettre qu’envoya le chef Seattle au président des États-Unis : « Toutes choses sont liées. Tout ce qui survient à la terre survient aux fils de la terre (…) Elle est le Corps de l’homme (…) Et faire mal à la terre, c’est mépriser son créateur ». La terre blessée comme ma petite boule de jaspe. Notre planète bleue : notre lieu et notre responsabilité.
Ce que les humains dans leur nombre ne savent pas ou plus. Et pourtant il en serait grand besoin, quelques-uns s’emploient à le dire. Des mythes ont nourri l’humanité, elle y a trouvé – ou mis - du sens à son existence, de l’inspiration pour ses actes, un lien fort qui pouvait la tenir ensemble, orienter ses désirs et ses espoirs, lui permettre de travailler de concert à un mieux-être commun, lui enseigner à ne pas craindre la mort individuelle et à éloigner les menaces collectives, à ouvrir à la transcendance. Joseph Campbell nous le rappelle alors qu’il nous met sous les yeux le vide laissé par l’effacement de ces grands mythes en quoi se sont condensés aux cours des siècles les aspirations et les énergies des hommes.
Quelle force d’attraction pourrait aujourd’hui les remplacer? Quel autre mythe pour notre temps que celui de la terre vivante, de Gaïa la Terre-mère? Vivante en tout ce qui la compose alors que nous n’y voyons que matière inanimée et ressources à exploiter. Le recueil de textes spirituels que je consulte chaque matin s’ouvre sur la lettre qu’envoya le chef Seattle au président des États-Unis : « Toutes choses sont liées. Tout ce qui survient à la terre survient aux fils de la terre (…) Elle est le Corps de l’homme (…) Et faire mal à la terre, c’est mépriser son créateur ». La terre blessée comme ma petite boule de jaspe. Notre planète bleue : notre lieu et notre responsabilité.
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About the Creator
Guy Simard
Québec, Canada
Mathématicien de formation, informaticien de profession, bouddhiste de religion, éditeur de passion. Je me passionne aussi pour le vitrail, les livres, la flûte amérindienne (siyotanka) et le scoutisme.